Et tout de suite, le bulletin météo de ce dernier mois :
Un tantinet chaud à mon arrivée dans le pays, j'avais à peine prévu de quoi me couvrir en cas de froid. Pensant ne pas devoir affronter le gel en me retrouvant en plein milieu de l'Italie, je me suis bien vite rendu compte que j'avais eu tort car l'hiver est rigoureux même s'il n'en a polaire.
On peut qualifier le temps d'ici plus sec mais moins festif qu'en Suisse (puisque c'est là qu'on danse à Sion).
Toutefois un breton en ces contrés ne se sent point humilié (tout au plus humidifié) puisqu'il ne mouille ici pas moins que sur la côte bretonne. Nombreux sont ceux à qui la pluie ne plaisait pas. Moi ça m'a plu. Vieux maître.
Durant plusieurs semaines il a été amusant de voir se répéter un même schéma météorologique quotidien : matinées débutant par un magnifique levé de soleil entre les montagnes et sous un ciel dégagé. Puis au déjeuner, le ciel commence à se voiler jusqu'à vraiment se couvrir. Lorsqu'en fin d'après-midi, des averses s'émissent avant les violentes pluies, parfois orages ou grêle. Les sorties nocturnes ont donc dû êtres proscrites plus d'une fois.
Voici sans plus attendre, en image, ma ville dans tous ses états (d'alerte) :
La fameuse (et fumeuse) brume matinale s'évaporant des vallons
Un essentiel renaissant ciel
Rêver-en-ciel quand lumière est telle Thor en ciel
Ne tentez pas de pisser à contre-vent, vous risquez de vous rincer les dents
Qui au goûter, goûta gouttes
Entendez de vive voix le voisinage dire qu'il pleut des cordes (locales)
La tête dans les nuages
Y'a de l'orage dans l'air. Combien comptez-vous entre la visite éclair et le tonnerre de Zeus ?
Quand on est au pied du mur, c'est un destin grêle
Qu'il ne faut pas hésiter à prendre en main
Jusqu'à ce qu'un des 7 matins tombe du ciel la blanche neige
Des fois on y voit loin. Au lendemain des premières neiges
Et des fois on y voit moins loin. Les immeubles flottent dans les nuages
Pis des fois on n'y voit plus du tout. "Horizon pas net, restons à la buvette"
ou : qui dit "dépression" dit "des pressions" !
By night : Constellations lumineuses quand la nuit est aussi noire que leur café
N'oubliez pas demain de faire leur fête aux "Sainte nitouche".
Merci de votre attention, je vous dit : à très vite pour une prochaine publication.
Et on se quitte avec le proverbe du jour : "Qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot."
Eh oui avec le billet à la journée : aller-retour Frosinone-Rome + transports en commun illimités à Rome pour la journée à seulement 14€ (non, c'est pas pour faire de la pub) mais on en profite !
Et quand les météorologues annoncent une journée de pluie, et que finalement en se rendant sur place, on s'aperçoit que pas une goutte ne tombe, ça fait toujours plaisir de voir qu'il suffit de pas grand-chose pour décourager le touriste courant (ou plutôt qui a peur de devoir le faire pour 3 gouttes).
Début de matinée détente à Villa Borghese : ça "cool" de source
Milieu de matinée tout autant Rome antique avec ce Tempio di Esculapio
On y trouve quelques volatiles qui battent de l'aile
Panoramique (le guide) à 360° au Pincio, le balcon de Rome
Et l'anim, faite uniquement à partir d'images
Les autorités, qui n'hésitent pas à faire de la Solidarité leur cheval de bataille pour cette dixième édition des "Amis parlementaires du Cheval"
Pause déjeuner. Au moins là, y'avait (un peu) moins de monde qu'à celui de Marseille
Mais le soleil a filé aussi sûrement que l'étoile sur San Pietro est filante
Direction la coupole, pour aller tâter du ciel bleu
Va falloir escalader dur, pour atteindre le sommet de la monarchie
Au plafond orange, étrange, pas un ange dérange et ça m'arrange
Sachant qu'on en a déjà gravi 240 sans ascenseur !
En plus de pas être gros, faut être
un peu penché pour progresser
133 m. plus bas, les chants de Noël. Donc forcément, j'ai le chœur sur la main
Quelques secondes d'évasion au sommet de la coupole
Les 11 sculptures du toit vaticanais, un statu quo certainement durable
En voilà une basilique au grand chœur
Tombeau de Jean-Paul II - "Béatifié" et donc bien heureux là où il est
Aucune pitié pour mitrailler la Pieta
Crèche en construction (à moins que ce ne soit le pape qui déménage à la cloche de bois)
Un dernier au revoir à la grande nef ou "je vous salue parvis"
Avant de rendre la clé des chants (grégoriens évidemment) pour regagner nos pénates