mardi 16 octobre 2012

Aux abois de Bologne

L'avantage de ne pas prendre l'autoroute dans un pays que l'on ne connaît pas est que l'on se rend vite compte à quel point il est facile de se perdre ! Et plus d'une fois il nous serait arrivé de nous égarer si nous n'avions pas en poche le fruit de la dernière technologie. Car ayant opté pour ne pas adopter de GPS avant le voyage, j'ai bien vite remarqué que ce fruit - le petit téléphone à la pomme - pouvait lui substituer (à condition d'avoir un(e) copilote pour vous indiquer le chemin, puisque pas de guidage vocal). Nous voici donc, une fois de plus partis à l'aventure sur les routes italiennes...

En théorie 2 h suffisent pour rallier Bologne à Parme. Mais comptez le double

Comme à l'habitude, un hôtel à l'écart de la ville, ici dans une friche industrielle

Intérieur coquet et de modeste taille

La vue de la chambre nous va à ravir, surtout à notre arrivée lors du soleil couchant

Inconvénient, elle donne sur l'autoroute. Le balcon ne servira que pour les photos

Ou la proximité des antennes, n'améliorant pourtant en rien la qualité du réseau

Et ici pas de frigo, il a donc fallu s'adapter...

Nous aussi, envolons-nous pour Bologne et son centre-ville historique

Bon visiblement pour être piéton, faut pas tenir à sa vie

Et voilà les vestiges de l'ancienne muraille cernant la ville

Bonne nouvelle : on n'a pas de quoi s'ennuyer !

À Bologne, le piéton citadin est abrité. Il ne doit pas faire beau tous les jours...

Statue commémorative de l'insurrection contre les Autrichiens à Montagnola le 8 août 1848

Le Palazzo re Enzo (ou Palais du roi Enzo) datant du XIIIe siècle

Palazzo d'Accursio (ou Palazzo Comunale) actuelle mairie de la ville

Sympa de bosser dans les bâtiments municipaux là-bas

Fontana del Nettuno ("Fontaine de Neptune") réalisée en 1565 par Giambologna.

Détails du travail minutieux des sculpteurs

Un bon petit repas local bien mérité. Au choix : pâtes ou... pâtes

Prosciutto, olive, cetrioli, mozzarella... tant qu'ils racontent pas de salade

En Italie c'est la crise, même pour le café

Et le dessert se fait à la saucée bolognaise (ou parfumé à l'eau de Bologne)

Pas grand monde chez les Pierrafeu aujourd'hui

Faut dire que si ils roulent avec ça...

N'oublions pas que Bologne est une ville qui reste à la mode

Et qu'elle sait mettre en valeur son patrimoine gastronomique

D'ailleurs, si on en révisait un peu notre latin ?

Un dernier "des tours" vers le symbole de la ville

Avant de regagner l'hôtel après une journée comme on aime